Les vignes toujours vertes devant le château !
Les vignes toujours vertes devant le château !
Merci à Suzâme pour ses mots
Quand la nature déborde
dit-on qu'elle perd ses sens
est éperdue ou insensée?
Nul souffle de vent
Ce soir du 31 juillet 2012 à Orange
Même les cigales lyriques
S’étaient tues.
Tandis que la scène du théâtre antique
S’ouvre à nous, le mur gigantesque
Focalise le regard.
Autrefois orné de sculptures, niches et mosaïques
Il n’a gardé que quelques-unes des 76 colonnes de
son décor.
Le mur extérieur, 37 mètres de haut et 103 mètres de long
est très bien conservé. Majestueuses, les 19 arcades d’ordre dorique rythment la longueur du mur, elles-mêmes, surmontées de 21 arcades postiches. C’est impressionnant de les franchir pour rejoindre sa place.
Le théâtre antique édifié au 1er siècle après J-C accueille
les Chorégies d’Orange depuis la création du festival en 1869.
Les romains ont utilisé la pente de la colline Saint-Eutrope pour appuyer les gradins du théâtre (8600 places environ).
L’opéra et sa distribution
Silence dans le public et recueillement à l’arrivée du chef d’orchestre Michel Plasson qui dirige l’orchestre National de France.
Les chœurs des opéras d’Avignon, Nice, Toulon, Tours, la maîtrise des Bouches-du-Rhône, les ensembles vocal et instrumental d’Orange accompagnent cet opéra « à grand spectacle » au contraire de la Bohême, opéra intimiste.
Turandot Lise Lindstrom
Liù : Maria Luigia Borsi
Calaf : Roberto Alagna
Timur : Marco Spotti
Ping : Marc Berrard
Pang : Jean-François Borrras
Pong : Florian Laconi
Un mandarino : Luc Bertin-Hugault
Portrait de la princesse Turandot et son histoire : Note d’intention du metteur en scène Charles Roubaud
« Traumatisée par l’enlèvement et le meurtre de son aïeule, «il y a mille et mille ans », Turandot vit en permanence sous le choc émotionnel du cri désespéré de sa parente. « Ce cri, passant d’âges en âges, s’est réfugié dans son âme » elle en est la dépositaire et le protège, murée dans son isolement volontaire derrière les remparts austères de son palais, à l’abri des étrangers qui ne peuvent être pour elle que des barbares violeurs et assassins.
La force de son obsession, l’absence de tenues ostentatoires, le refus de toute séduction la rendent étrangement belle, presque surnaturelle. « Turandot n’existe pas, c’est une illusion, un leurre », disent les trois ministres aux prétendants, mais c’est justement ce qui la rend désirable à leurs yeux.
…/…
Calaf le Tartare, vainqueur des énigmes, par son baiser d’amour révélateur, va donner naissance à une nouvelle Turandot, débarassée de sa noire chrysalide, fragile et incrédule à l’émotion de sa féminité retrouvée. »
Emerveillement d’être là
Sous le ciel musical d’Orange
La Tarentelle est une danse populaire du Sud de l’Italie, rattachée à la ville de Tarente. Cette danse était jouée au cours de cérémonies païennes afin de guérir les victimes de morsure d’une grosse araignée commune de cette région.
Au XXe siècle, les formations de musiques anciennes redécouvrent les tarentelles.
L’ensemble L’Arpeggiata de Christina Pluhar offre une nouvelle écoute de cette danse avec l’utilisation d’instruments anciens.
Harpe baroque
Archiluth
Viole de gambe
Guitare baroque
Contrebasse
Psaltérion
Percussions
Poésie du Jeudi chez les Croqueurs de Mots, thème proposé par Lenaig
L’Homme de la Mancha est une comédie musicale américaine, livret de Dale Wasserman et musique de Mitch Leigh, inspirée du roman de Miguel de Cervantès, Don Quichotte. Elle relate à la fois la vie de Don Quichotte et celle de Cervantès.
Écoute-moi
Pauvre monde, insupportable monde
C'en est trop, tu es tombé trop bas
Tu es trop gris, tu es trop laid
Abominable monde
Écoute-moi
Un Chevalier te défie
Oui c'est moi, Don Quichotte
Seigneur de la Mancha
Pour toujours au service de l'honneur
Car j'ai l'honneur d'être moi
Don Quichotte sans peur
Et le vent de l'histoire chante en moi
D'ailleurs qu'importe l'histoire
Pourvu qu'elle mène à la gloire
Et moi je suis Sancho
Sancho, Sancho, son valet, son fils, son frère
Sancho, son seul amigo
Son seul suivant mais pour toujours et j'en suis fier
Regardez-moi
Vous les dragons, les sorciers, les sorcières
Votre règne se meurt aujourd'hui
Regardez-moi
La vertu flambe dans ma bannière
Regardez-moi
Un Chevalier vous défie
Oui c'est moi, Don Quichotte
Seigneur de la Mancha
Pour toujours au service de l'honneur
Car j'ai l'honneur d'être moi
Don Quichotte sans peur
Et le vent de l'histoire chante en moi
D'ailleurs qu'importe l'histoire
Pourvu qu'elle mène à la gloire
Et moi je suis Sancho
Sancho, Sancho, son valet, son fils, son frère
Sancho, son seul amigo
Son seul suivant mais pour toujours et j'en suis fier
Hair est une comédie musicale rock de James Rado et Gerome Ragni (paroles) et de Galt MacDermot (musique) jouéeen 1967 , à Broadway. Créée à Paris , au théâtre de la Porte Saint-Martin le 30 mai 1969, dans une version française , textes et chansons de Jacques Lanzmann.
Hair raconte l’histoire d’une « tribu », un groupe de hippies politiquement actifs. Ils vivent une vie de bohème dans New York City et se battent contre la conscription pour la guerre du Vietnam. L’amour, la révolution sexuelle, leur rebellion contre la guerre sont les thèmes de cette pièce.
On se guette,
Traqués, à bout de souffle
Marchant
Pétrifiés dans nos manteaux
D'hiver
Refoulés aux frontières du mensonge
Des nations qui crèvent.
Tués par des rêves chimériques
Ecrasés de certitudes
Dans un monde glacé de solitude
Savoir
Si quelque part il y a
L'espoir
D'être un jour les enfants
Du hasard
Je vois ma vie projeter
Son futur dans l'espace
Et le silence me répond,
En secret
(parlé) Mon coeur j'ai l'impression de mourir.
Manchester england
Manchester england
Au bout de l'atlantique,
je suis un génie, génie
Et je crois en Dieu,
et je crois que Dieu
En Claude a foi
Et Claude
c'est moi, c'est moi
Choeur :
On se guette,
Traqués, à bout de souffle
Marchant
Pétrifiés dans nos manteaux
D'hiver
Refoulés aux frontières du mensonge
Des nations qui crèvent.
Tués par des rêves chimériques
Ecrasés de certitudes
Dans un monde glacé de solitude
Chantons
Nos rêves d'espoir sur un sitar
Sitar
De toiles d'araignées
Et chantons
La vie qui est en nous et autour
De nous
Laissons, laissons, entrer le soleil
Laissons, laissons, entrer le soleil
Laissez, laissez entrer le soleil
Laissez, laissez entrer le soleil
Let the sun shine
Let the sun shine in
Let the sun shine in
Let the sun shine ....
Starmania est un opéra rock franco-québécois composé par Michel Berger et les paroles rédigées par Luc Plamondon, représentée en 1979 au Palais des Congrès à Paris.
Dans un futur proche, l’Occident n'est plus qu'un seul pays. Dans ce monde où planent les spectres du terrorisme et du totalitarisme, trois histoires d'amour sont vécues en parallèle. Chacun aura à décider de ce qu'il fera de sa vie.
On dort les uns contre les autres
On vit les uns avec les autres
On se caresse, on se cajole
On se comprend, on se console
Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu'on est toujours tout seul au monde
On danse les uns avec les autres
On court les uns après les autres
On se déteste, on se déchire
On se détruit, on se désire
Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu'on est toujours tout seul au monde
On dort les uns contre les autres
On vit les uns avec les autres
On se caresse, on se cajole
On se comprend, on se console
Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu'on est toujours tout seul au monde
On danse les uns avec les autres
On court les uns après les autres
On se déteste, on se déchire
On se détruit, on se désire
Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu'on est toujours tout seul au monde
Au bout du compte
On se rend compte
Qu'on est toujours tout seul au monde
Toujours tout seul au monde
J’ai assisté à ces trois comédies musicales dans leur première distribution.
Elles ont marqué ma jeunesse. Trois représentations différentes du monde ,
la première, œuvre littéraire et romanesque,
les deux suivantes, proches de la réalité des périodes avec leurs inquiétudes
du monde à venir.
Alice
Au piano, Liija et Sanja Bizjak interprètent à Fontevraud, Petrouchka d’Igor Stravinsky
Version pour piano à 4 mains.
Petrouchka, l’un des trois ballets avec l’Oiseau de feu, et le Sacre du Printemps a été crée à Paris au Théâtre du Chatelet, le 13 juin 1911 sous la direction de Pierre Monteux, avec le danseur Nijinski dans le rôle titre.
A la demande du pianiste Arthur Rubinstein, Stravinsky a transcrit Petrouchka pour le piano en 1921 dans une version très difficile à jouer. Dans cette pantomime burlesque, Stravinsky se fait l’interprète de l’âme russe.
Petrouchka
L’action se situe à Saint-Pétersbourg pendant la Semaine grasse. Sur la place se dressent des baraques foraines tandis que dans la cohue, tourne une foule bruyante et amusée. Dans l’une des baraques, un drame se noue autour de trois marionnettes, une ballerine, un Maure, et le pantin russe Petrouchka.
STRAVINSKY (1882-1971)
Né en Russie à Oranienbaum en 1882, Stravinsky est certainement l’une des figures musicales les plus marquantes du XXe siècle. Après de premières œuvres inspirées par la musique russe, il explore le style néoclassique, le jazz, la polytonalité ou encore la musique sérielle. Longtemps considéré comme le chef de file d’un mouvement opposé au romantisme, son œuvre recèle un talent et un tempérament inimitables.
Lindja et Sanja BIZJAK Duo de piano
Originaires de Belgrade, les sœurs Bizjak d’abord formées par Zlata Males, entrent au Conservatoire National Supérieure de Paris dans la classe de Jacques Rouvier .A partir de 2002, elles poursuivent une carrière prestigieuse et sont régulièrement invitées par les radios et les chaines de télévision.
Vidéo des soeurs Bizjak interprétant Petrouchka
http://www.youtube.com/watch?v=tTz8q3FWBzc&feature=related