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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 14:02

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Photo Flickr

 

Étymol. ET HIST. − 1. 1751 arts graph. (Encyclop. t. 1 : Anamorphose. En Perspective & en Peinture, se dit d'une projection monstrueuse ou d'une réprésentation défigurée de quelque image, qui est faite sur un plan ou sur une surface courbe, & qui néanmoins à un certain point de vûe, paroît reguliere et faite avec de justes proportions .

 

Source : http://www.cnrtl.fr/definition/anamorphose

 

 

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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 10:43
(Extrait de Mots-Passions)

Cette même année de 1648, c'est aussi la signature d'un traité, ou
plutôt de traités qui jetteront les bases de l'Europe pour un siècle et demi. Un beau succès pour Mazarin, cette charte pour de l'Europe ! Mais dont personne ne lui sera reconnaissant.

Qui se rappelle avoir lu ce titre dans ce même livre d'histoire, "Traités de Westphalie, une charte pour l'Europe pour cent cinquante ans !"

 Et pourtant, pourtant, ce fut long, très long avant de voir aboutir les négociations. Imaginez donc ! Rencontres et conversations ont commencé dans deux villes de Westphalie (eh oui, on négociait mais pas tous dans la même ville, protestants et catholiques ne voulaient pas se côtoyer), l'on négociait donc depuis 1641 !  Sept ans de pourparlers, sept ans de diplomatie, sept ans de réunions et réceptions.

 Jamais l'histoire n'a connu pareille lenteur de la diplomatie. L'historien Ernest Lavisse écrit :" les salutations et les visites, la solennelle hâblerie des harangues, le pédantisme inépuisable des juristes, la table ouverte des grands personnages, les mangeries et les buveries énormes, tout le cérémonial où les grands et les petits orgueils se rengorgeaient", cela occupait des jours et des jours.

  Alors, alors … - eh oui, j'y arrive, car vous vous doutez bien que j'ai une bonne raison de vous raconter tout cela-, alors donc non seulement nos livres d'histoire auraient dû nous en parler plus que de la Fronde peut-être,  mais aussi nos livres de français ! Car toutes ces manifestations décrites par Lavisse, toutes ces choses qui ont "précédé" le temps de la  rédaction et celui de la signature du  traité, ont laissé une trace dans notre vocabulaire … celui de *préliminaires* !

  */Préliminaires/*, un mot qu'on est allé chercher dans le dictionnaire de bas latin /praeliminaris/, mot composé. de /prae/ , /avant/ et de /liminaris/, /liminaire/. Mais allons plus loin ! Le latin, /limen/, signifie /seuil/ /de la maison/. Ce qui est /liminaire/ est ce qui est /relatif au seuil/, donc à l'entrée, ce qui est /avant/. Alors imaginez ce que pouvaient être les */pré-liminaires/* ! :))) Avant l'avant ! Les latins rattachaient /limis, seuil /à /limes/,/limitis/,/chemin bordant le domaine/, d'où /limitatio/, /limite/. D'où les /Limes/ dont nous parlions suite à une question de Pierre il y a quelques temps, ce nom donné par les Historiens modernes aux  fortifications établies le long de certaines frontières de l'Empire.

  De ce latin /limen/, /seuil, /les Anglais ont fait /liminal,/ passé en langue française dans le domaine de la psychologie. Ce qui est /liminal/ est ce qui /est au niveau du seuil/, ce qui est à peine perceptible. Un message /subliminal/, sera, lui, /en-dessous/ (/sub/) du seuil de la perception consciente !

  Et pour finir, jouons un peu, voulez-vous ? S'il en est qui franchissent le seuil, il en est d'autres qui en sont rejetés. Rejetés, loin de … en latin, idée rendue par la préposition /e(x)/ … alors je vous laisse deviner le verbe latin passé en français … Vous avez trouvé ? Très bien, nous vous vous gardons parmi nous pour continuer à jouer, mais si ce n'est pas le cas, alors, dehors, loin d'ici, loin du seuil, vous êtes ... éliminés :))) Isabelle qui a réouvert pour vous ce soir "Histoire de la France et des Français ",d'A. Decaux et A. Castelot. et bien sûr le" Dictionnaire étymologique de la langue latine", d'A. Ernout et A. Meillet.



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A lire sur le même thème :

- Mazarinades : La Fronde des Mots de Christian Jouhaud, édition Aubier - Collection Historique



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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 15:17
Mais qu'était-ce donc qu'être "heureux" pour les latins ?  d'être "joyeux" ? d'être, dans leur langue, laetus... un adjectif latin "courant" qui n'a pas laissé de.. petit dans notre français actuel. Du moins de petit adjectif, car on en trouve encore  la trace dans le nom "liesse"... et il a vécu en ancien français  sous la forme lié ( ou lie dans chère lie )
Si l'adjectif  contentus (content ) exprimait  l'idée d'avoir tout ce qu' un être humain peut espérer pour l' "emplir " , le satisfaire ; si le nom gaudium exprime la joie, dans la désignation de son éclat, de son rayonnement, qu'exprimait donc cet adjectif laetus ?
Cet adjectif est un mot des champs ! Il peut, dans son sens propre, être traduit par "gras" ! Un beau mot que ce "gras" ....  On parle de "gras pâturages" , de " grasses métairies", de " grasses récoltes" ...
Cela sent l'abondance, l'opulence, la richesse et donc, on peut le comprendre , le bonheur. Car c'est le contraire même des " vaches maigres" , de la famine, de la misère. C'est l'avenir de la famille, au sens élargi, qui est assuré. La famille et la domesticité. Le clan. Et cela rend "heureux". Une opulence que les augures annoncent parfois, augures que l'on qualifie alors de " laetum augurium" , et que l'on traduit par " gras augure" , autrement dit " heureux augure" ... De quoi dire tous ensemble sa joie, haut et fort ... de quoi mettre le peuple en liesse.

Isabelle

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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 18:04

Envie … Si le mot envie aujourd’hui désigne un besoin ou un désir tout à fait légitime ( envie de revoir un ami), voire même naturel ( envie d’uriner), c’est qu’il a vu son sens s’affaiblir au cours des siècles. A l’origine, le mot était « fort »et «  négatif » puisqu’au  11ème siècle, il désignait encore couramment un sentiment d’hostilité et de haine ! Le mot envie ne vient-il pas  en effet du latin «  invidia » , dont le Gaffiot donne pour sens premier «  malveillance, hostilité, haine » et pour sens second celui de «  jalousie, envie ». On comprend alors pourquoi l’envie, comme je le disais précédemment est un des sept péchés capitaux !

 Saint Thomas d’Aquin établissant la somme de ces sept péchés , y définit l’ « envie » comme étant le refus de se réjouir du bonheur des autres.( 13ème siècle). En réalité, si l’on s’en tient à l’étymologie, c’est plus encore qu’un refus de se réjouir ! C’est « regarder » ce bonheur ( qui peut n’être que matériel ) d’un mauvais œil ! Et ce au sens propre ! Invidere(in+videre, voir), verbe sur lequel a été formé invidia, c’est proprement «  jeter le mauvais œil » ! De là invidere a pris le sens commun que nous connaissons encore aujourd’hui à envier, celui de désirer de ce qu’un autre possède, sens qui s’est affaibli en s’élargissant jusqu’à ne plus être n’importe quel « désir » comme celui de revoir l’être aimé ou de croquer dans une pomme, ou un « besoin » comme celui de pleurer ou de rire !

Remarquons que désormais  ce « désir de ce qu’est ou a l’autre » n’est plus  teinté de haine, de malveillance que dans un emploi péjoratif du mot (auquel est associé l’adjectif envieux). Aujourd’hui, l’envie est plutôt mêlée  d’admiration et d’estime.

Isabelle pour Mots-Passions

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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 17:53

La jalousie dit-on est un vilain défaut ! Pour sûr ! Et pourtant … elle ne figure pas dans la somme de St Thomas d’Aquin , qui ne la mentionne pas  comme péché  capital ! C’est l’envie qui y figure ! Et pour cause ! Ne pensez-vous pas que les fidèles à qui l’on prêchait un Dieu jaloux n’y auraient pas perdu leur latin ?

Et si je vous disais que zèle et jalousie cousinent, ne seriez-vous pas aussi un peu surpris ? Et pourtant … l’adjectif jaloux duquel est dérivé le nom jalousie est issu du bas latin zelosus, plein d’amour et de prévenance , lui-même issu du latin zelus ,lequel est emprunté au grec zélos !

Voilà qui est curieux, n’est-ce pas ? Et pour un peu, je sens que c’est vous  bientôt qui  allez y perdre votre français ! Alors voyons-y d’un peu plus près, en commençant … par le commencement !

Le grec zélos désigne un sentiment ou un état d’envie ! Mais de cette envie positive qui nous fait regarder l’autre avec une sorte d’admiration et qui fait qu’on aimerait au moins l’égaler. En aucun cas ce n’est  ce « mauvais œil» dont nous avons parlé pour le mot latin invidia. Le sens du mot est plus proche de « émulation, rivalité » d’où « ambition, ferveur…autrement dit, zèle ! C’est d’ailleurs parce que le mot jalousie avait perdu ce sens que l’on a fabriqué directement sur le grec ce mot savant de zèle !

Il est probable que c’est cette ferveur qui a perdu l’adjectif jaloux ! Car la ferveur n’est pas loin de l’ excès, et un attachement  excessif se fait exclusif .

Cette notion d’exclusivité est mise en évidence, mais sans aucun sens péjoratif, dans l’expression Dieu jaloux*<!--[endif]--> . Un Dieu qui veut être aimé et servi sans partage. Le Dieu qui guide Moïse et son peuple à travers le désert , qui se veut « unique » dans le  premier des dix commandements qu’Il lui donne sur le Sinaï alors même que son peuple adore le Veau d’Or.

L’amour humain, et même l’amitié, eux aussi ont eu leurs exigences , se faisant jaloux. Exclusifs. Et le cortège des mauvais sentiments associés à cette exigence ,le doute, la colère, l’inquiétude, ont fait des hommes , des femmes jalouxjaloux de … seulement :-P . Joli, non , pour un mot qui en bas latin signifiait encore «  plein d’amour et de prévenance » ?

Isabelle pour Mots-Passions


<!--[if !supportFootnotes]-->*Référence à la Bible, Exode 34,14

__._,_.___
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6 avril 2008 7 06 /04 /avril /2008 14:11
Ne me demandez pas pourquoi, mais d'un coup, je pense à instruire ... Un juge instruit une affaire pour avoir des réponses à ses questions,
un professeur instruit ses élèves pour leur en donner. Non  ?
PM

Mon cher Pierre… et autres mots_passionnés

Que fait le juge d'instruction ? Il réunit des informations, des faits, des preuves, bref des matériaux. ... veillant à ce que personne n'obstrue son travail, et en espérant que l'avocat de l'inculpé ne détruira pas ce qu'il aura construit.
Car cette racine stru-, est commune tu l'auras compris à détruire, construire, instruire, obstruer.
Une racine qui  a le sens " d'empiler des matériaux".
Si je construis ces matériaux, je les arrange les uns avec ( con- du latin cum-)les autres, je les ordonne, les agence, les assemble, bref je bâtis.
Et quand je fais tomber de haut tous ces matériaux, je
détruis.
Quand je les emploie à construire devant, à boucher, j'obstrue ( ob-, devant).
Mais pour construire, ou détruire ce que l'on a construit, ou même obstruer, il me faut avant tout " empiler dans " ( in-, dans ) c'est à dire réunir les matériaux
Instruere avait en latin le sens de « assembler dans, dresser, munir, outiller », et ce sens a subsisté dans l'ancien français estruire, qui a ensuite été concurrencé par construire.
Quant à instruire, il a tôt fait de prendre un sens figuré. Car qu'est-ce donc qu'instruire si ce n'est munir quelqu'un de connaissances, assembler en lui tous les matériaux du savoir, outiller son raisonnement ? Et quand le juge "instruit", ne
recherche-t-il pas et ne rassemble-t-il pas documents, témoignages, interrogatoires, pièces à conviction, bref, tous les élément, tous les matériaux nécessaires  afin que l' affaire soit mise en état d'être jugée ?

Isabelle pour Mots-Passions

N. B. On rattache bien sûr à cette racine les mots structure et instrument.

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8 février 2008 5 08 /02 /février /2008 17:26
Après le mardi gras, le mercredi des cendres  a marqué  dans la tradition religieuse chrétienne l'ouverture d'une période de quarante six jours pendant laquelle les croyants sont appelés à faire des jours de jeûnes et de privations, de pénitences et de prières, appelée le Carême. D'où des mines pas forcément réjouies ... ce qui a donné naissance à l'expression " face de carême" pour désigner un visage pâlot et maigrichon. Abstinence ! Tel est le maître mot ! Pas question de toucher aux aliments gras ! On se contentera de les regarder avec envie ...d'où encore le sobriquet d' " amoureux de carême" pour les timides qui ne font que dévorer des yeux l'objet de leur passion !
Le carême revient invariablement à la même époque, et, même si les dates du début et de fin varient en fonction de la date de Pâques,fixée quant à elle selon le calendrier lunaire, invariablement le mois de mars est inclus dans ce carême, ce qui explique l'expression " tomber comme mars en carême" pour parler d' une chose qui arrive inévitablement ou d'un homme qui se trouve systématiquement à un certain endroit, à une certaine heure.
Pourquoi ce nom de  carême ? Tout simplement parce que le mot vient du latin vulgaire  *quaresima, lui même issu quadragesima ( dies ), soit le quarantième  (jour) avant Pâques.

Isabelle pour
Mots-Passions
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4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 20:54
La veille de la chandeleur
L’hiver se passe ou prend rigueur
Si tu sais bien tenir la poêle
A toi l’argent  en quantité
Mais gare à ta mauvaise étoile
Si tu mets la crêpe à côté…


Eh oui, c’est cette semaine que l’on fait sauter les crêpes…mais avant de la faire sauter, il faudra répandre sur la poêle une pâte liquide qui sera saisie par la chaleur, se ridera et se gondolera ….d’où son nom !
Cresp(e), en ancien français, était un adjectif qui signifiait «  frisé, ondulé » …comme est d’ailleurs aussi le mot crêpe ! A l’origine, un verbe latin, crispare, friser, rider.
Quand viendra le moment de lancer la  crêpe en l’air, surtout, ne ratez pas votre coup ! Détendez-vous, et ne soyez pas …crispés ! Si votre bras est souple, sans crispation dans le muscle…c’est à dire pas « tordu » (car le verbe crisper signifie d’abord «  tortiller, tordre ») aucun souci …à vous l’argent, en quantité ! 

Isabelle dans 
Mots passions







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17 janvier 2008 4 17 /01 /janvier /2008 15:44

C'est Guido d'Arezzo, théoricien de la musique qui en 1028, s'inspire d'un hymne de vêpres pour trouver un nom à chaque note de l'octave.
 Lire la suite
...

http://www.francparler.com/dossier_1.php

                                                   

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13 janvier 2008 7 13 /01 /janvier /2008 17:46

Connaissez-vous l'origine de la tradition de la "bûche de Noël" ?

Avec son autorisation, je vous fais partager la recherche d'Isabelle sur Mots passions 

La bûche de Noël
Traditionnel dessert de Noël qui doit son nom à son aspect de « bûche », comme celle que l'on brûle dans les cheminées ! C'est qu'autrefois l'expression «  bûche de Noël » ne désignait pas un gâteau, mais vraiment ce gros morceau de bois que l'on mettait à brûler dans l'âtre.
Pourquoi de Noël alors ? Parce qu'il faut bien vous dire que ce n'était pas tous les jours que l'on se permettait de brûler une bûche ! On se contentait de petit bois, voire de brindilles.Le bon bois, on le mettait de côté, on l'économisait, pour les jours de grand froid, et la bûche était un luxe ! Celui qu'on s'offrait en la nuit de Noël !

Car cette bûche-là, on y tenait ! C'était une tradition, héritée des Celtes. Au solstice d'hiver, ils allumaient des feux qui symbolisaient la renaissance du soleil et qui devaient, par leur vertu surnaturelle, les protégeaient. Un rite « païen », que les chrétiens  reprirent à leur  compte, comme bien d'autres.
Le  maître la maison (ou les jeunes filles, ou encore la mère de famille, selon les régions) enflammait la bûche, l'arrosait d'huile, de sel et de vin cuit, sensés les  protéger eux aussi contre la foudre et le diable, et récitaient des prières de circonstances. Tout au long du Moyen Age  superstitions païennes et croyances chrétiennes ont coexisté, sinon officiellement, du moins dans le secret des maisons.
Pour vous dire comme elle était belle et grosse cette bûche ! elle devait brûler jusqu'au premier janvier, ou, au moins, douze heures consécutives, sans jamais s'éteindre. En certaines régions même on entretenait un feu pendant les douze jours de Noël, depuis la veillée du 24 décembre, jusqu'au jour de l'Epiphanie, le 6 janvier.
En certains endroits, on  frappait cette bûche, et plus on la frappait, plus il y avait d'étincelles qui représentaient le nombre des grains des récoltes prochaines. 
Alors, de l'âtre à l'assiette , eh bien les grandes cheminées ont  progressivement disparu  des maisons, et le rite s'est éteint. La bûche de bois a d'abord été remplacée par une décoration de table, une bûchette parée de verdure et de bougies miniatures.
Ce n'est qu'au 19ème siècle que le fameux dessert a fait son apparition sur les tables françaises ! A-t- elle été tout d'abord de glace ou de chocolat, on ne le sait pas exactement. Il semblerait que ce soit un ouvrier pâtissier de La Vieille France à Paris qui  ait eu l'idée le premier de reproduire l'écorce par de la crème au beurre de chocolat. Bocuse, lui, prétend que son origine est lyonnaise.
Isabelle L.

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