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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 10:50

Suite au texte "Paisible", écrit à partir d' une maison posée sur une île, Saint-Cado dans le Morbihan, j'ai eu envie de présenter cette exposition  de photographies de rivages côtiers qui s'ouvre à la BNF. 
L' article publié avec l'autorisation
de Cécilia Jamart.  est extrait du site
http://www.the-place-to-be.fr

Avec vue sur la mer – la collection photographique du Conservatoire du littoral

mai 20th, 2008
Delta de la Leyre, Gironde, 2006 - © Sabine Delcour / Conservatoire du littoral � Tous droits réservés

 

Delta de la Leyre, Gironde, 2006

Présentation officielle

Qu’est ce qu’un rivage ? Le territoire du vide, selon la belle formule de l’historien Alain Corbin, mais aussi une rêverie qui récapitule le monde dans un triangle où se rejoignent la mer, la terre et le vent. À la croisée des éléments, les paysages du littoral mettent en scène la rencontre, qu’elle soit frôlement, heurt, confrontation ou affrontement. Plages, landes, falaises, marais ou mangrove : autant d’espaces où la mer et la terre s’enlacent et se pensent l’une en l’autre. Ici les hommes font l’expérience du paysage primordial et ont l’intuition des naissances et des séparations. Ici commencent la terre et l’eau, le grand partage des origines. Est-ce vraiment un hasard si ce milieu du monde a inspiré les artistes et les écrivains ? Le photographe Gustave Le Gray y a trouvé au 19e siècle l’aliment de la première esthétique du littoral en captant les images de ce vide, des plages du Havre à celles de Sète. Aujourd’hui, grâce au Conservatoire du littoral, les plus éminents photographes ont documenté cet extraordinaire territoire de la limite. C’est une sélection de cette enquête sur le rivage contemporain qui est présentée à la Bibliothèque nationale de France.

Ce que la rédaction en a pensé

Cette exposition remarquable du site François-Mitterrand de la BNF permet une découverte surprenante : celle du travail de 9 photographes contemporains. Ils parviennent à retranscrire la diversité du littoral dans son ensemble mais chacun avec une subjectivité artistique fulgurante. Avec vue sur la mer, le public (re)découvre le littoral et le perçoit comme un endroit merveilleux qu’il faut également protéger. En cela, cette présentation accompagne l’action du Conservatoire du littoral.

Fiche technique

Dates : 20 mai – 29 juin 2008

Lieu : BNF – Site François-Mitterrand – Allée Julien Cain – Quai François Mauriac – 75013 Paris – France

Horaires : ouvert le lundi de 14 heures à 20 heures, du mardi au samedi de 9 heures à 20 heures et le dimanche de 13 heures à 19 heures. Fermé le lundi matin et les jours fériés.

Quel public : marins

Tarifs : entrée libre

Comment s’y rendre : toutes les informations sont sur le plan d’accès à la BNF - Site François-Mitterrand.

Site officiel de la BNF : www.bnf.fr

Cécilia Jamart

Crédits Photo : © Sabine Delcour / Conservatoire du littoral – Tous droits réservé

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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 15:56

 

Saint-Cado      (Morbihan)


Paisible

 

 

 

A la tombée du jour, le bleu

Bleu  qui entoure

 

Et puis, L’ocre

Ocre des murs  centenaires

 

Se dessine sur l’eau claire

L’ alchimie  des  pierres

Calme reflet sans aires

 

En cette journée de printemps

S’allongent les draps de lumière

Sans voile de  brume

 

Le toit au lichen doré

Etale ses années

 

Absente, la clarté sombre de la vie

 Combien d’orages éclatés,

De tempêtes affrontées,

 Effacés ?

 

La lente âme des lieux

Ecoute les bruits de l’eau

Du ciel, des hommes,

Rougeoie, seule

Dans le lointain de l’île.



Consigne de Juliette pour Papier Libre : http://papierlibre.over-blog.net:
"Ecrire sur cette belle image paisible de Saint-Cado
"
Retrouvez d'autres textes sur le site.

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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 21:38
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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 18:04

Envie … Si le mot envie aujourd’hui désigne un besoin ou un désir tout à fait légitime ( envie de revoir un ami), voire même naturel ( envie d’uriner), c’est qu’il a vu son sens s’affaiblir au cours des siècles. A l’origine, le mot était « fort »et «  négatif » puisqu’au  11ème siècle, il désignait encore couramment un sentiment d’hostilité et de haine ! Le mot envie ne vient-il pas  en effet du latin «  invidia » , dont le Gaffiot donne pour sens premier «  malveillance, hostilité, haine » et pour sens second celui de «  jalousie, envie ». On comprend alors pourquoi l’envie, comme je le disais précédemment est un des sept péchés capitaux !

 Saint Thomas d’Aquin établissant la somme de ces sept péchés , y définit l’ « envie » comme étant le refus de se réjouir du bonheur des autres.( 13ème siècle). En réalité, si l’on s’en tient à l’étymologie, c’est plus encore qu’un refus de se réjouir ! C’est « regarder » ce bonheur ( qui peut n’être que matériel ) d’un mauvais œil ! Et ce au sens propre ! Invidere(in+videre, voir), verbe sur lequel a été formé invidia, c’est proprement «  jeter le mauvais œil » ! De là invidere a pris le sens commun que nous connaissons encore aujourd’hui à envier, celui de désirer de ce qu’un autre possède, sens qui s’est affaibli en s’élargissant jusqu’à ne plus être n’importe quel « désir » comme celui de revoir l’être aimé ou de croquer dans une pomme, ou un « besoin » comme celui de pleurer ou de rire !

Remarquons que désormais  ce « désir de ce qu’est ou a l’autre » n’est plus  teinté de haine, de malveillance que dans un emploi péjoratif du mot (auquel est associé l’adjectif envieux). Aujourd’hui, l’envie est plutôt mêlée  d’admiration et d’estime.

Isabelle pour Mots-Passions

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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 17:53

La jalousie dit-on est un vilain défaut ! Pour sûr ! Et pourtant … elle ne figure pas dans la somme de St Thomas d’Aquin , qui ne la mentionne pas  comme péché  capital ! C’est l’envie qui y figure ! Et pour cause ! Ne pensez-vous pas que les fidèles à qui l’on prêchait un Dieu jaloux n’y auraient pas perdu leur latin ?

Et si je vous disais que zèle et jalousie cousinent, ne seriez-vous pas aussi un peu surpris ? Et pourtant … l’adjectif jaloux duquel est dérivé le nom jalousie est issu du bas latin zelosus, plein d’amour et de prévenance , lui-même issu du latin zelus ,lequel est emprunté au grec zélos !

Voilà qui est curieux, n’est-ce pas ? Et pour un peu, je sens que c’est vous  bientôt qui  allez y perdre votre français ! Alors voyons-y d’un peu plus près, en commençant … par le commencement !

Le grec zélos désigne un sentiment ou un état d’envie ! Mais de cette envie positive qui nous fait regarder l’autre avec une sorte d’admiration et qui fait qu’on aimerait au moins l’égaler. En aucun cas ce n’est  ce « mauvais œil» dont nous avons parlé pour le mot latin invidia. Le sens du mot est plus proche de « émulation, rivalité » d’où « ambition, ferveur…autrement dit, zèle ! C’est d’ailleurs parce que le mot jalousie avait perdu ce sens que l’on a fabriqué directement sur le grec ce mot savant de zèle !

Il est probable que c’est cette ferveur qui a perdu l’adjectif jaloux ! Car la ferveur n’est pas loin de l’ excès, et un attachement  excessif se fait exclusif .

Cette notion d’exclusivité est mise en évidence, mais sans aucun sens péjoratif, dans l’expression Dieu jaloux*<!--[endif]--> . Un Dieu qui veut être aimé et servi sans partage. Le Dieu qui guide Moïse et son peuple à travers le désert , qui se veut « unique » dans le  premier des dix commandements qu’Il lui donne sur le Sinaï alors même que son peuple adore le Veau d’Or.

L’amour humain, et même l’amitié, eux aussi ont eu leurs exigences , se faisant jaloux. Exclusifs. Et le cortège des mauvais sentiments associés à cette exigence ,le doute, la colère, l’inquiétude, ont fait des hommes , des femmes jalouxjaloux de … seulement :-P . Joli, non , pour un mot qui en bas latin signifiait encore «  plein d’amour et de prévenance » ?

Isabelle pour Mots-Passions


<!--[if !supportFootnotes]-->*Référence à la Bible, Exode 34,14

__._,_.___
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11 mai 2008 7 11 /05 /mai /2008 15:37






Si simple, il ouvre la route,





" Les petites filles grandissent. Elles apprennent à réfléchir et à raisonner, leur horizon s'élargit, leur vision change. Elles vont en classe, elles lisent des livres et des journaux. Leur esprit se libère, l'auréole de la Mère se ternit, deux de ses bras tombent et elle reprend sa véritable dimension, humaine et faillible."

Sharon Maas - Les noces indiennnes
édition  j'ai lu
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23 avril 2008 3 23 /04 /avril /2008 14:52
 
 
C'est le temps du tango,
Sur le fond jaune du soleil couchant,
Les danseurs gravent le sol à en perdre l'âme.
Au son des pas glissés, au froissement des étoffes,
Se creusent les désirs de la foule grave et fervente.
De figures austères aux figures lascives,
Les corps enlacés tissent leurs souvenirs,
Se mèlent à leurs peaux, odeurs chaudes et lentes.
 
Sous le faisceau des projecteurs,
Brillent les estrellas,
Robe chatoyante collée à la ligne noire de l'homme.
    - Tes pas s'accordent aux miens,
Répression politique, exil,
       Tu me serres plus fort,
        Nos bras s'arrondissent, nos jambes s'étirent,
Ta peine s'estompe, liberté retrouvée.
        Je tourne sur moi-même, tu improvises,
        Ralentis la marche, je m'éloigne,
        Un mal délicieux s'empare de l'espace
        Entre nos deux corps, une respiration.
        Dans l'allégresse, tu m'attires avec hardiesse,
        J'exécute des prouesses au bout de tes doigts.
        Le bandonéon pleure, grave, mélancolique,
Tu pleures ta mère, tes aieux.
        Loin de toi, je t'attends, te désire,
        Tu reviens à petits pas, d'un geste passionné,
        M'offre à me cambrer.


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9 avril 2008 3 09 /04 /avril /2008 16:25






Assise sur un rocher, je  contemple.

Tes reflets argentés dans le rayon  du soleil

Posé sur ton immense habit bleu.

Jaillissent par saccades,

Les cris des goélands,

Sous leurs chants triolets,

 Je m’évade.



Mes cheveux s’envolent, j’écoute.

Le vent d’Est commence à souffler,

Chahute les navires aux voiles gonflées,

Dansent les canots soudain fragilisés.

Tu avances, lointaine et insondable,

Et creuses les falaises, éclates sur les rochers

En vain je t’interroge.



Figée sur le rocher, je sens.

 Le calme plat, inquiétant,

s’étend sur les flots bruns,

 Tait les mouettes rieuses,

tu t’éloignes, solitaire et mystérieuse,

je m’absente.



Seule sur cette pierre, je vois.

Les ondulations douces

De ton oscillation infinie

Emplir l’ennui du ciel gris

Occuper le  vide des âmes

Je m’en vais.


Retrouvez d'autres textes sur le thème "La Mer du Nord"
 http://papierlibre.over-blog.net/

Merci à Juliette

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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 16:20

-     Attends un peu, et tu vas voir si j’appelle le kakatoès au bec crochu !

-         Cà y est ! elle me ressort encore une expression à  sa façon,  c’est toujours comme çà quand elle se met en colère. Et moi,…je vais appeler le chat aux moustaches pointues !

     -     Non mais ! j’en ai marre d’entendre ses âneries ! Quoi ?…Co ? Comment ? Tu veux…tu veux que je monte à la grande échelle pour aller le chercher tout là-haut, sur la dernière branche  du peuplier ? Non… non mais… Il n’a qu’à descendre tout seul ton perroquet ! pas ma faute si c’est un grimpeur du dimanche ! un spécimen rare ? très rare ?? Je n’vois pas…Non… je n’y connais rien… bon si tu le dis ! Et pourquoi l’as-tu laissé s’échapper ? Tu voulais l’examiner de plus près ! ah ! ah ! pour la venue de Monsieur Klaoma ? Le professeur « des oiseaux » ! Ben y va être content de tes bêtises ! excuses-moi, j’ai du travail, je répare la grille du lion. Oui… non… je ne vais pas me faire dévorer, c’est juste un barreau descellé. Les fauves, c’est mon domaine ! pas les kakato-s.!  Demande à Monsieur Lemiel ! saperlipopette ! non d’un serpent à la langue fourchue, sûr qu’il va l’attraper ton oiseau ! ni vu, ni connu, le directeur du zoo n’en saura rien !!


      
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7 avril 2008 1 07 /04 /avril /2008 14:31




Il existe une expression ou jour est synonyme de nuit, voyez-vous laquelle ?






Réponse :

à la tombée du jour, à la tombée de la nuit



                          __________________
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