Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 16:39

 

Pour les Croqueurs de Mots, thème de Lyly : donner la parole aux aninaux

 

 

 

Novembre Cadaques 016

 

 

Paroles de chat

-  Moi, je suis au-dessus, c’est inconfortable, mais je suis au-dessus !!!!!!!!

-  Moi, je suis en-dessous, c’est plus tranquille, mais je suis en-dessous !

 

 


Partager cet article
Repost0
9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 09:39

novembre-10-883.JPG

La Loire à Saint Martin de la Place

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Partager cet article
Repost0
6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 08:11

Dans la Catégorie Musique, je vous propose d'écouter une oeuvre que j'aime particulièrement, j'ai même tenté de la jouer :-)

il s'agit du Concerto pour deux pianos, deuxième mouvement de Francis Poulenc.

 

Dans le lien ci-dessous, vous entendrez Francis Poulenc, lui-même, avec Jacques Février et l'Orchestre national de la RTF sous la direction de Georges Prêtre.

 

http://www.youtube.com/watch?v=Z2B5xTGInzI

 

 

 

 

 

 

 

 


Partager cet article
Repost0
4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 00:00

 Jeudi en Poésie chez les Croqueurs de Mots, thème libre pour Jill-Bill 

 

crete-174.JPG

 

II saute du lit de bon matin, et ne part que si son esprit est net, son coeur pur, son corps léger comme un vêtement d'été. Il n'emporte point de provisions. Il boira l'air frais en route et reniflera les odeurs salubres.
Il laisse ses armes à la maison et se contente d'ouvrir les yeux. Les yeux servent de filets où les images s'emprisonnent d'elles-mêmes.
La première qu'il fait captive est celle du chemin qui montre ses os, cailloux polis, et ses ornières, veines crevées, entre deux haies riches de prunelles et de mûres.
Il prend ensuite l'image de la rivière. Elle blanchit aux coudes et dort sous la caresse des saules. Elle miroite quand un poisson tourne le ventre, comme si on jetait une pièce d'argent, et, dès que tombe une pluie fine, la rivière a la chair de poule.
Il lève l'image des blés mobiles, des luzernes appétissantes et des prairies ourlées de ruisseaux. Il saisit au passage le vol d'une alouette ou d'un chardonneret.
Puis il entre au bois. Il ne se savait pas doué de sens si délicats. Vite imprégné de parfums, il ne perd aucune sourde rumeur, et, pour qu'il communique avec les arbres, ses nerfs se lient aux nervures des feuilles.
Bientôt, vibrant jusqu'au malaise, il perçoit trop, il fermente, il a peur, quitte le bois et suit de loin les paysans mouleurs regagnant le village.
Dehors, il fixe un moment, au point que son oeil éclate, le soleil qui se couche et dévêt sur l'horizon ses lumineux habits, ses nuages répandus pêle-mêle.

 

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 16:05

 

 

 

Chapitre XI – La soirée dans le bureau et au salon

« Le jour tombait déjà lorsque nous arrivâmes à la maison. Maman se mit au piano ; nous, les enfants, nous apportâmes du papier, des crayons, des couleurs et nous installâmes autour de la table ronde pour dessiner. J’avais seulement du bleu foncé ; malgré cela, j’entrepris de représenter la chasse. J’avais campé de façon très expressive un petit garçon bleu foncé, monté sur un cheval bleu foncé, des chiens bleu foncé, mais je n’étais pas sûr qu’on pût dessiner un lièvre bleu foncé ; aussi courus-je vers le bureau de papa pour lui demander conseil. Il était en train de lire ; à ma question : « Y a-t-il des lièvres bleu foncé ? » il répondit sans lever la tête : « Oui, mon ami, oui. » Revenu à ma place, j’esquissai un lièvre bleu, puis je jugeai utile de le transformer en buisson. Le buisson me déplut tout autant ; j’en fis un arbre, de l’arbre une meute, de la meute un nuage, et pour finir, barbouillai tellement mon papier de peinture bleue que de dépit je le déchirai et allai faire un somme dans le fauteuil Voltaire. »

 

 

 

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 14:39

IMG_5686-1-.JPG

Photo de Virginie

Partager cet article
Repost0
1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 14:22

ondulations 2 

 

Tableau de tilk

 

http://tilk.over-blog.com

 

 

Sous son aile blottie

La chaleur du ciel

soyeuse sur ses épaules

Un battement d’ailes

Se grave l’andante

dans son cœur

 

       Alice

 

 

Partager cet article
Repost0
30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 11:25
Dans la Catégorie Musique, je vous présente cette oeuvre dans une étonnante version de Seiji OZAWA, avec l'orchestre philarmonique de Berlin,  accompagné du Marcus ROBERTS Trio.
 
 
 
L'occasion de s'interroger sur le sens du mot rhapsodie et son éthymologie :
A l'origine, les rapsodes, nom qu'on donnait à ceux qui allaient de ville en ville chanter des morceaux détachés de l'Illiade et de l'Odyssée. Le recueil de vers, l'Illiade s'appelait la Rhapsodie d'Homère. Avec cette recherche sur le Dictionnaire, Isabelle dans Mots Passions apporte d'autres éléments très intéressants.
.
Dans rhapsode et donc aussi rhapsodie, il y a la racine rhapsos, nom formé à partir d'un verbe signifiant coudre.
 Le "rhapsos", était celui qui cousait les chants les uns aux autres ...les liant entre eux, les attachant.
Une rhapsodie en musique , c'est justement un ensemble de morceaux aux thèmes différents  cousus ensemble, placés les uns à côté des autres pour ne faire qu'une même oeuvre.
 
Partager cet article
Repost0
28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 16:03

 

 

Poésie du Jeudi chez les Croqueurs de Mots, thème La Gourmandise proposé par Jill Bill 

 

 

Sur la nappe ouvragée où le festin s’exalte,

La venaison royale alterne aux fruits des îles ;

Dans les chypres et les muscats de Rivesalte,

Endormeur des soucis, ô Léthé, tu t’exiles.

 

- Mais l’antique hippogriffe au vol jamais fourbu,

M’a porté sur son aile à la table des dieux ;

Et là, dans la clarté sidérale, j’ai bu,

A pleine urne, les flots du nectar radieux.

 

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 12:07
Dans la catégore Musique, cette oeuvre  dont je ne me lasse pas, qui saisit d'emblée. Ici le Kyrie.

 

 

« Bon Dieu, la voilà terminée, cette pauvre petite messe. Est-ce bien de la musique sacrée que je viens de faire, ou de la sacrée musique, J’étais né pour l’opéra buffa, tu le sais bien ! Peu de science, un peu de cœur, tout est là. »

« Douze chanteurs des trois sexes, Hommes, Femmes et Castrats, seront suffisants, savoir huit pour le Chœur, quatre pour les Solos, total douze Chérubins. Bon Dieu, pardonne-moi le rapprochement suivant. Douze aussi sont les apôtres peints à fresque par Léonard dans la Cène, Seigneur, rassure-toi, j’affirme qu’il n’y aura pas de Judas à mon Déjeuné (sic) et que les miens chanteront juste et CON AMORE tes louanges… »

Rossini était un homme simple et les effectifs choisis donnent déjà une idée de ce penchant à la simplicité, en même temps que de la facétieuse modernité du Maître.

L’œuvre dédiée à la comtesse Louise Pillet-Will, fut crée le 14 mars 1864 dans la chapelle privée de cette dame. Le succès fut immédiat. L’œuvre surprend par son mélange de légèreté et d’austérité. A l’issue de la soirée, un gigantesque buffet conçu pour satisfaire la célèbre gourmandise du Maestro  fut offert aux deux cent cinquante invités.

 

                                                                       Alice

  Source :Radio France, article d'Olivier Rouvière

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Rêves et écritures d'Alice
  • : Ce blog reflète ce que j'ai envie de partager, à travers l'écriture, tout ce qui vient autour d'elle, livres, musique, peinture, référencement des blogueurs, des sites autour de la création littéraire. Textes et photos protégés sous le n°000477878-5-CopyrightDepot.com
  • Contact

Texte Libre