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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 17:11

 

Retrato de Villa-Lobos extraida do site http://info.lncc.br./dimas

Heitor Villa-Lobos

Heitor Villa-Lobo, (1887-1959) Le grand compositeur brésilien a vécu à Rio de Janeiro. Né d’une mère indienne et d’un père espagnol, sa musique est un métissage teintée à la Villa-Lobos. Son père est mélomane, Heitor apprend le violoncelle, la clarinette puis la guitare, a une formation classique, Bach, Chopin, Beethoven. Très tôt, musicien ambulant, il puise son inspiration dans les musiques traditionnelles des peuples rencontrés à travers tout le Brésil.

 Heitor Villa-Lobo dédie le chôro n°1 à Ernesto Nazareth, grand compositeur de chôros en 1910. Cette œuvre  à caractère sentimental et populaire,  fit sensation à Paris, où il séjourna entre 1923 et 1930.

Heitor Villa-Lobos fut en charge de l’éducation musicale au Brésil. Il fonde un Conservatoire national pour le chant choral en1943 et une Académie de musique en 1945. Son oeuvre abondante et généreuse contient de nombreux opéras, ballets, compositions religieuses, les neuf Bachianas Brasileiras et seize chôros, des symphonies, concertos, quatuor à cordes, pièces pour guitare et de nombreuses mélodies.

 

Ecoutez ce morceau, interprété par Villa-Lobos lui-même ici 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                          Alice - 7 février 2010

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 08:00

bresil3-148.JPGChez les Croqueurs de Mots,  Anne Le Sonneur 

  nous propose d'écrire "la recette du défi"

 

 

 Le paysage du fleuve, rafraîchit par la nuit, émerge des brumes dans le jour naissant.  Poussée par le courant, la barque file silencieusement.  Les oiseaux de couleurs vives, encore endormis, s’envolent d’un coup d’aile pour s’éloigner, craintifs.   Au-dessus des racines gigantesques plongeant dans l’eau, les branches des arbres  portent  au bout de leurs pédoncules , des fleurs pourpres comme un feu suspendu. Plus loin, de multiples graines, brindilles,  habillent  la terre d’une meringue en chocolat..  L’eau verte, tourbillonne dans les méandres de la mangrove où se mélangent les dés de végétation, tantôt arrêtés par une souche, tantôt prisonniers   d’un buisson d’herbes flottantes. Quand nous accostons, la pâte  des rives envasées se creusent de pépins mystérieux, fruits obscurs des pluies d’arbres. C’est un paysage ordinaire pour les habitants de cette région.

Les photos sont prises sur l'Amazone et ses rivières en mai 2010, la préparation du défi, comme Anne nous l'a demandé, m'a emmenée vers ce souvenir. Source du texte : la sauce grelette 

bresil3-087-copie-1.JPG  bresil3-088.JPG

bresil3-124.JPGbresil3-102.JPG 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 16:09

 Poésie du Jeudi chez les Croqueurs de Mots, thème "le repas" proposé par Anne Le Sonneur 

 

LE RENARD ET LA CIGOGNE

Compère le Renard se mit un jour en frais,
et retint à dîner commère la Cigogne.
Le régal fût petit et sans beaucoup d'apprêts :
Le galant pour toute besogne,
Avait un brouet clair ; il vivait chichement.
Ce brouet fut par lui servi sur une assiette :
La Cigogne au long bec n'en put attraper miette ;
Et le drôle eut lapé le tout en un moment.
Pour se venger de cette tromperie,
A quelque temps de là, la Cigogne le prie.
"Volontiers, lui dit-il ; car avec mes amis
Je ne fais point cérémonie. "
A l'heure dite, il courut au logis
De la Cigogne son hôtesse ;
Loua très fort la politesse ;
Trouva le dîner cuit à point :
Bon appétit surtout ; Renards n'en manquent point.
Il se réjouissait à l'odeur de la viande
Mise en menus morceaux, et qu'il croyait friande*.
On servit, pour l'embarrasser,
En un vase à long col et d'étroite embouchure.
Le bec de la Cigogne y pouvait bien passer ;
Mais le museau du sire était d'autre mesure.
Il lui fallut à jeun retourner au logis,
Honteux comme un Renard qu'une Poule aurait pris,
Serrant la queue, et portant bas l'oreille.
Trompeurs, c'est pour vous que j'écris :
Attendez-vous à la pareille.

                      Livre I

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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 11:34





Une très jolie animation où l'artiste tient l'hiver au creux de sa main





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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 14:03
Poésie du Jeudi chez les Croqueurs de Mots, thème "La Nuit" pour Lénaig

 

Déjà la nuit en son parc amassait
Un grand troupeau d'étoiles vagabondes,
Et, pour entrer aux cavernes profondes,
Fuyant le jour, ses noirs chevaux chassait ;

Déjà le ciel aux Indes rougissait,
Et l'aube encor de ses tresses tant blondes
Faisant grêler mille perlettes rondes,
De ses trésors les prés enrichissait :

Quand d'occident, comme une étoile vive,
Je vis sortir dessus ta verte rive,
O fleuve mien ! une nymphe en riant.

Alors, voyant cette nouvelle Aurore,
Le jour honteux d'un double teint colore
Et l'Angevin et l'indique orient.

 

                       Recueil L’Olive, sonnet LXXXIII

 

Biographie résumée :Joachim du BELLAY est né à Liré en Anjou en 1522 et mort à Paris en 1560. Sa famille s’est illustrée dans les armes, les lettres et la carrière ecclésiastique. Il fait la connaissance de Ronsard  en 1547, pendant ses études juridiques à Poitiers. Encouragé par celui-ci, il se consacre entièrement à la poésie, étudiant les lettres grecques et latines avec l’humaniste Jean Dorat. En 1549, il publie Défense et illustration de la langue française qui devient le manifeste d’un groupe de poètes présidé par Ronsard. Ce groupe d’abord intitulé la Brigade, deviendra la Pléiade. Cette même année, il publie le Recueil de sonnets L’Olive inspiré de Pétrarque dédié à Melle de la Viole. Après un séjour de quatre ans à Rome, de retour à Paris, il publie Les Antiquités de Rome qui exalte le passé de Rome et Les Regrets qui expriment sa nostalgie de la France. Il meurt d’épuisement à l’âge de 37 ans.

   

- Photo prise en Anjou, poésie extraite du site :

http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/index.html

 

 

 

 

 

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 19:03
Un beau gâteau !

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 15:20

Vendredi 14 janvier 2011, au  cinéma le Palace de Saumur, j’ai assisté à la projection des courts métrages sélectionnés pour le César du Film d’Animation 2011. C’est un genre cinématographique que j'apprécie, pour sa concision et la beauté de la réalisation, dans les histoires poétiques notamment.

Les 7 films d’Animation sélectionnés :

Chienne d’histoire

L’homme à la Gordini

La femme squelette

Logorama

Love Patate

Matière à rêver

Mémoire à fossile

Le lien pour regarder des extraits de ces films

 http://www.cinechronicle.com/2010/12/projections-des-courts-metrages-selectionnes-aux-cesar-2011-au-balzac-a-paris/

Cliquer ensuite sur 2 - Les courts métrages en lice pour le César du Film d'Animation 2011

Résumés succincts :

 Chienne d’histoire,  relate comment les autorités d’Istambul se sont débarassées d’un envahissement de chiens dans la ville d’après un fait réel.

L’homme à la Gordini, m’a rappelé Matin brun de Franck Pavloff, où l’élimination d’humains qui ne portent pas la bonne couleur.

La femme squelette,Love Patate, Matière à rêver, histoires poétiques.

Mémoire fossile, un enfant écoute le cœur d’un homme fatigué et revoit tout le temps de son travail dans les mines du Nord

Logorama, le clown Mac Donald est un criminel poursuivi par la police, avec tremblements de terre en plus.

A chaque film, une mise en matière différente, couleurs, noir et blanc.

Les films d’animation sont des créations de grande originalité, véhiculant de fortes images et sentiments, il y a peu de dialogues, musique et bruitage priment.

 

 

 

 

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 12:11

Défi n°46 proposé par Brigitte Giraud pour les Croqueurs de mots « Je ne cherche pas la transparence, mais tu vois, je m’accommode mal de tant de brouillard. C’est pour çà que je ne suis pas au clair avec moi-même. Tu fais comment pour résister ? »

 Je vous invite à regarder cette vidéo d’Amnesty International et à laisser ici vos mots comme une signature de vous-mêmes de ce qu’on sait de soi, de ses fragilités, de ses forces, de ses créations, de ses émotions, de ses vulnérabilités, de ses amours, de son intelligence. Un support en quelque sorte du plus loin de nous-mêmes, c'est-à-dire l’Autre pour revenir à soi.

En partant du mot Brouillard, j’ai cherché ma résistance à chaque mot en improvisation sans m’arrêter, ni réfléchir pour aller vers l’Autre et revenir à soi.

 

Brouillard - clarté

Clarté - obscurité

Obscurité -  lumière

Lumière- gris

Gris - nuages

Nuages - vent

Vent - soleil

Soleil - brulures

Brulures - bandages

Bandages - blessures

Blessures - cicatrices

Cicatrices - passé

Passé - oubli

Oubli - renaissance

Renaissance - s’ exposer

S’exposer - couverture

Couverture - ombre

Ombre - jour

Jour - intérieur

Intérieur - enfant

Enfant - adulte

Adulte - avenir

Avenir - travail

Travail - société

Société - inégalité

Inégalité - combat

Combat - affirmation

Affirmation - timidité

Timidité - intellectualisation

Intellectualisation - silence

Silence - espace

Espace - liberté

Liberté - contraintes

Contraintes - agir

Agir - se taire

Se taire - parler

Parler – parler vrai

Parler vrai - parler faux

Parler faux - vérité

Vérité - mensonges

Mensonges - traverses

Traverses - ralentissement

Ralentissement - vitesse

Vitesse - peur

Peur - joie

Joie - tristesse

Tristesse - musique

Musique - rêverie

Rêverie - fantasme

Fantasme - idéalisme

Idéalisme - réalité

Réalité - humble

Humble - croyance

Croyance - tromperie

Tromperie - colère

Colère - sentiment

Sentiment - amour

Amour - brouillard

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 15:51

DSC_0239-20--20Copie-1-.jpg

DSC_0245-1-.jpg DSC_0244-1-.jpg

Marie-Françoise Deslauriers, peintre à Montréal, m'a envoyé ses dessins. Le dernier est le portrait de son petit-fils !

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 17:05

Poésie du Jeudi chez les Croqueurs de mots, thème ""choisir" pour Paradis bancal

 

 

bresil-001-copie-1.JPG 

 

 

Au silence de l’aube

Ecoute la fraîcheur matinale, ses gouttes de rosée

Ton cœur d’ailleurs, traversé

Désirs étirés vers des endroits bercés

Par le vent d’espérances

 

Paisiblement, l’écho en pénètre ton corps, avive les couleurs

De ton fragile équilibre suspendu

Se pose le tronc, les branches, les feuilles

Découvre ta maison aux reflets rougeoyants

 

Oublie les sombres déserts du passé

Fragments desséchés de ton âme

L’éloquence du présent embrase ton sang

Les mots limpides et intrépides

Courent sur ta nouvelle écorce

 

Dans le jardin où scintillent les gouttes de rosée

Ecoute le silence


 

 

 

                 Alice (2ème publication modifiée)


 

 

 

 

 

 

 

 

 

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