#lundisoleil projet photographique proposé par
http://www.bernieshoot.fr/ Rose le thème d'Octobre
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Un pan de ciel bleu,
un peu de fumée
comme un duvet de cygne :
des anges en voyage.
Max Jacob
recueil le Cornet à dés, éditions Gallimard
sur ses longues pattes
l'aigrette picore
son reflet
Alice le 25 juillet 2018
miroir d'eau -
ils glissent... glissent
les nuages
Martine
http://martinemrichard.fr/blog/
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Mercredi 25 Juillet 2018
Maroussia Gentet et Antoine Mourlas
jouent en duo de piano à quatre mains à 20 h dans l'église de Saint Pierre en Vaux à Saint Georges des Sept Voies près de Gennes - Val de Loire.
Au programme :
Le Duo Eclypse nous proposera des oeuvres de :
C.Debussy, Petite suite
A.Katchaturian, mascarade "Valse"
A.Dvorak, danse slave n°2
G. Fauré, Dolly op 56
M.Sebaoum, création en hommage à Debussy
A. Borodine, danses Polovstiennes
C.Debussy, La Mer
La grande période de la musique pour piano à quatre mains a commencé avec Mozart. En 1764-65, Mozart et sa soeur, en Angleterre ont souvent joué à quatre mains en public la Sonate en ut majeur écrite par Mozart à cette occasion.
Le piano à quatre mains est resté un passe-temps familial populaire pendant tout le XIXe siècle. Pendant les deux premiers tiers du XXe siècle, surtout en France, de nombreux compositeurs comme Chopin, Brahms, Schumann, Liszt, Weber, Grieg Dvorak, Tchaïkovski, Rachmaninov, Bizet, Chabrier, Fauré, Debussy, Ravel, Satie, Poulenc, Reger, Bax, Walton et Rawsthorne ont enrichi le répertoire.
L'idée que cette pratique était réservée aux amateurs a disparu dans les années soixante et soixante-dix. De remarquables pianistes ont mis en valeur le répertoire.
De nombreux arrangements d'oeuvres pour orchestre, depuis les symphonies de Haydn, furent transcrits soit pour deux pianos, soit pour piano à quatre mains, permettant au XIXe siècle à l'amateur de se familiariser avec la musique symphonique. Plus de 200 transcriptions de Franz Liszt par exemple.
Le piano à quatre mains exige des qualités de grande technicité, d 'écoute de l'autre, d'humilité.
source : Université d'oxford, Dictionnaire encyclopédique de la musique - Denis Arnold
site du Duo Eclypse :
et aussi :
https://musique-nouvelle.fr/2017/06/01/duo-eclypse/
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L'abricot
"Pour les dimensions, une sorte de prune en somme, mais d'une tout autre farine et qui, loin de se fondre en liquide bientôt, tournerait plutôt à la confiture.
Oui, il en est comme de deux cuillerées de confiture accolées.
Et voici donc la palourde des vergers, par quoi nous est confiée aussitôt, au lieu de l'humeur de la mer, celle de la terre ferme et de l'espace des oiseaux, dans une région d'ailleurs favorisée par le soleil.
Son climat, moins marmoréen, moins glacial que celui de la poire, rappellerait plutôt celui de la tuile ronde, méditerranéenne ou chinoise."
extrait de l'abricot de Francis Ponge, Pièces
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Abricot, le thème de Juillet
En 1886, Saint-Saëns (1835-1921) composa le Carnaval des animaux. C’est une suite musicale de 14 pièces très courtes. A l’origine, la suite enchaînait plusieurs danses. L’originalité de Saint-Saëns est d’avoir remplacé les danses par la description d’animaux.
Le monde de l’Aquarium évoque un monde de contes de fées et pays imaginaires, avec les notes de l’harmonica de verre .
L’harmonica de verre est un instrument de musique inventé par Benjamin Franklin en 1761. C’est une « mécanisation des verres musicaux » : il se compose de bols en cristal, en verre ou en quartz empilés sur un axe horizontal rotatif entraîné par une pédale ou aujourd’hui par un moteur électrique. Après avoir mouillé les doigts, on frotte le bord des verres qui émettent un son limpide.
On entend ici cette énergie quasi statique due à la densité de l’eau par rapport à celle de l’air.
Cette fantaisie de Saint-Saëns fut souvent comparée à Pierre et le loup de Prokofiev.
Glass harp played by Robert Tiso. Orchestral accompaniment created with Reason 4 and protools. Saint Saens originally composed this piece for 2 pianos,
Aquarium, générique du Festival de Cannes depuis 1990
Camille Saint-Saens en 1908 compose une musique de film spécialement pour "l'Assassinat du duc de Guise" d'André Calmettes qui est jouée le 17 novembre 1908 à Paris dans une salle de cinéma de la rue Charras.
C'est un des premiers compositeurs classiques à s’être intéressé à la musique de film.
Musique de Camille Saint-Saens (1908)
article réédité et complété